Les milliers de victimes des séismes récents comme ceux de l’Aquila en Italie ou de Kobé au Japon montrent la fragilité urbaine face à la force d’un séisme
Archives 2011
La vulnérabilité sismique d’un environnement urbain caractérise la capacité des bâtiments et des structures à supporter les secousses et la capacité des populations à se comporter de façon cohérente et raisonnée face à un événement majeur.
Sismicité modérée en France, cependant…
…un séisme de magnitude supérieure à 6 a fait 46 victimes et des dégâts importants dans la région d’Aix en Provence en 1909. Si on considère que la période d’occurrence d’un séisme d’une telle magnitude en France métropolitaine est d’environ un siècle, il semble nécessaire de chercher des façons d’améliorer la réponse d’un milieu urbain à un événement sismique.
Pour ce faire, le projet cherche à améliorer la caractérisation de la vulnérabilité du bâti existant vis-à-vis des séismes ou l’identification des incertitudes liées à cette connaissance qui vont contrôler l’erreur finale au moment de l’estimation du dommage. La problématique des pays comme la France avec une sismicité modérée réside dans le besoin d’une société qui tend à imposer des règles de construction résistante alors que les séismes y sont rares.
Ce n'est pas les séismes qui tuent mais les bâtiments qui s'effondrent pendant les secousses sismiques - Philippe GUEGUEN, responsable du projet
Comment améliorer la réponse à l’aléa sismique ?
Puisque rien ne peut être fait pour éviter que les tremblements de terre ne se produisent, c’est sur l'amélioration des constructions que nous devons chercher des solutions afin de réduire le risque. Les méthodes d’évaluation doivent être améliorées pour permettre l’estimation des dommages dus à un séisme représentatif, l’estimation des coûts induits, la distribution des effets urbains et l’identification préventive des bâtiments les plus vulnérables à renforcer. Les travaux menés par l’équipe de recherche permettent de trouver des solutions pour mieux faire face à l’aléa sismique en milieu urbain.
Organismes de recherche et partenaires
Institut des Sciences de la Terre, Université Joseph Fourier Grenoble
Partenaires associés
Antoine SCHLUPP BCSF : co-directeur de thèse et Christophe SIRA - BCSF
Principaux intervenants
Responsable du projet - Docteur Philippe GUEGUEN, HDR,
Date de début / Durée
Début et durée de la recherche 2011 sur une durée de 42 mois