Renforcer ou non des bâtiments en zone sismique est un choix qui peut avoir un impact en matière de responsabilité pour les décideurs locaux
Créé le 09/11/17, modifié le 10/10/19 et mis à jour le 14/04/22
Pour inciter les élus à davantage intégrer le risque sismique dans leur politique de construction, des chercheurs grenoblois ont développé un modèle qui évalue les conséquences d’un tremblement de terre. Et notamment les sanctions encourues par les décideurs.
En France, le risque sismique est assez méconnu… voire sous-estimé. Certes la fréquence des tremblements de terre est faible, même dans les régions à risques. Mais leur impact, lui, est important. En Europe, depuis 100 ans, les séismes ne représentent que 10 % des événements naturels ayant produit des pertes. Mais ils sont à l’origine de 80 % des préjudices humains et de 40 % des préjudices matériels.
Une déresponsabilisation sur toute la chaîne
Cibler les élus, mais pas que
- les séismes existent en France ;
- les impacts humains et économiques d’un séisme peuvent être très importants ;
- un séisme peut engager la responsabilité administrative des élus.
Profil sismique et pistes d’améliorations
Cela peut aider à réaliser des arbitrages budgétaires
Organismes de recherche et partenaires
L’Université de Grenoble Alpes, 621 avenue centrale, domaine universitaire, BP 53, 38041 GRENOBLE CEDEX
Principaux intervenants
Philippe GUEGUEN, Directeur de recherche à l’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre).
Date de début / Durée
Janvier 2018 pour une durée de 48 mois