Baromètre 2017 sur les usages du smartphone au volant

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Smartphone au volant, quels usages, quelles réalités ? Présentation du nouveau baromètre Fondation Maif - IFSTTAR sur les usages du smartphone au volant

conducteur qui tient un smartphone au volant

Créé en 2017

Nos smartphones permettent de faire tellement de choses qu'il est devenu difficile de s'en passer. Au volant, ils distraient le conducteur et augmentent les risques d'accident.

La Fondation Maif et l'IFSTTAR ont mené l'enquête sur la réalité des usages du smartphone au volant et présentent le premier baromètre.

Selon les résultats du baromètre* « Usages du Smartphone au Volant » publiés ce jour par la Fondation Maif et l’IFSTTAR (Institut Français des Sciences & Technologies, des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux), 43% des conducteurs utiliseraient leur téléphone en conduisant. Même s’ils sont nombreux à en faire usage, les conducteurs ont tout de même conscience de la dangerosité que représente le mobile. 


L’usage du téléphone se banalise au volant :

Le smartphone nous suit partout y compris au volant. Véritable compagnon de voyage, il tend à remplacer la plupart des accessoires & options à bord : GPS, lecteur de musique, accès internet… plus de la moitié des conducteurs de moins de 34 ans utilisent leur téléphone au volant, et les utilisateurs fréquents sont 2 à 3 fois plus nombreux que les occasionnels en fonction des tranches d’âge. 

En dehors des conversations (39% des conducteurs reçoivent et passent des appels), les autres usages augmentent : 30% écrivent ou lisent des SMS et messageries instantanées, 13% lisent ou répondent à leurs emails et près de 30% utilisent leur smartphone en GPS (contre 22% en 2016). Les réseaux sociaux, faisant dorénavant partie intégrante de notre quotidien, sont également de plus en plus présents au volant : 9% des conducteurs les consultent ou publient des posts en roulant et parmi eux, les 18 -25 ans sont près de 20% à les utiliser occasionnellement ou fréquemment. 17% des conducteurs reçoivent des messages comportant texte et image ou vidéo, 8% en envoient. 

Si le téléphone utilisé au volant est d’abord jugé utile par l'ensemble des conducteurs, son côté envahissant et stressant est également pointé. Le côté distrayant n’apparaît qu’en dernière position. 

Des utilisateurs conscients des risques et des usages favorisant la sécurité qui progressent

Même s’ils sont nombreux à l’utiliser, les conducteurs semblent plutôt conscients de la dangerosité de l’usage du téléphone au volant : la réception et l’envoi de messages écrits restent notamment associés à une très forte prise de risque. 

Les conducteurs sont de plus en plus nombreux à ne plus tenir leur téléphone en mains pendant les conversations : ils sont 67% à avoir déjà utilisé un système mains-libres ou la commande vocale contre 60% en 2016. 

Cependant, encore près de la moitié (47%) des conducteurs qui reçoivent des messages les lisent en tenant le téléphone à la main, au moins de temps en temps. 59% des conducteurs qui envoient des messages, les écrivent en tenant le téléphone à la main, au moins de temps en temps. 

Ceux qui roulent le plus sont encore plus accros aux smartphones :

L’étude montre que plus les kilomètres augmentent (au-delà de 35000kms parcourus / an), plus les conducteurs utilisent leur smartphone : les professionnels sont près de 60% à s’en servir quotidiennement mais 79% à effectuer leurs conversations & messages en mains-libres. 

Mieux équipés que les particuliers, ils utilisent davantage leurs kits Bluetooth ou les commandes vocales de leur téléphone : les messages sont plus souvent écoutés et dictés que lus et écrits. La pratique des emails se développe nettement selon le profil du conducteur : souvent pour des motifs professionnels, elle reste l’apanage de ceux qui roulent le plus. 

* Etude réalisée du 16 juin au 13 juillet 2017 par l’IFSTTAR grâce au financement de la Fondation MAIF sur un échantillon représentatif de la population française de 2671 personnes.

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