Un réseau pour mieux comprendre les catastrophes naturelles

  1. Accueil
  2. Showroom
  3. Web-séries

Franck cherche un moyen efficace pour récolter et étudier les informations liées à la survenance des catastrophes naturelles…

Didier le crash test dummy lit un journal avec la crue du siècle à la une

…et ce n’est pas facile ! Didier a peut-être la réponse au bout des doigts…

C’est quoi un herpestidé ? – CKFD Episode 6 Inspiré par le suricate, la sentinelle du désert, la plateforme SURICATE-Nat, créée conjointement par le BRGM et l’Université Technologique de Troyes en collaboration avec la Fondation MAIF, permettait de collecter et analyser les messages publiés sur Twitter pour accélérer la remontée d’informations de terrain en cas de catastrophe naturelle.

Désormais, Twitter, devenu X, a rendu cette collecte payante et malheureusement trop onéreuse pour continuer les travaux de la plateforme. Mais comment ça marche ?

En exploitant les données des réseaux sociaux, Suricate-Nat permettait la détection et la collecte rapide de tweets faisant référence aux catastrophes naturelles. Ses algorithmes analysaient les données collectées, telles que la géolocalisation et qualification automatique de l’information dans les tweets afin de mieux comprendre les catastrophes naturelles et leurs effets.

Dès qu’un message était détecté sur Twitter par l’algorithme de SURICATE-Nat et classifié en lien avec l’événement, la plateforme envoyait un tweet automatiquement à son auteur. Ce tweet comprenait des conseils de sécurité, ainsi qu’une invitation de renseigner plus d’informations concernant le lieu, les dégâts constatés et même des images.

100 % gratuite, SURICATE-Nat était une plateforme publique où chacun pouvait consulter le résultat de toutes les analyses réalisées sur les données citoyennes issues des réseaux sociaux en matière de catastrophes naturelles.

Elle était créée dans une démarche de sciences participatives car elle invitait les internautes à contribuer à l’analyse des données des tweets collectés.

Pourquoi utiliser les données issues des réseaux sociaux ?

C’est surprenant, mais en cas de séisme, inondation ou glissement de terrain, une des premières choses que font les gens impactés est de témoigner sur les réseaux sociaux ! A titre d’exemple, lors du séisme dans l’Ubaye en 2014, plus de 270 tweets ont été envoyés dans les premières minutes qui ont suivi l’évènement et un total de 9 848 tweets ont été captés dans les 4 premières heures.

Les chercheurs du BRGM cherchent une solution pour la plateforme, nous vous tiendrons au courant !

Comédien : Sébastien COUTANT - Aline et Cie


A voir aussi