L’Esprit Sorcier et la prévention des risques – Episode 2 – Vigilance dans les voitures autonomes
Créé le 29/03/22, modifié le 06/09/23
Fred Courant nous explique pourquoi la voiture autonome n’est pas pour demain malgré la promesse en proposées par les systèmes d’assistance à la conduite. Ces systèmes nous facilitent la vie et ils améliorent la sécurité à bord, mais ils ne sont pas encore en capacité de nous remplacer au volant. Les voitures 100 % autonomes existent-elles vraiment ? Peut-on faire confiance au véhicule ? N’y a-t-il pas trop de risques ? Fred nous apporte des réponses avec des résultats scientifiques à l’appui !
Les voitures 100 % autonomes n’existent pas encore
Actuellement, les voitures dites « autonomes » sont de niveau 2. Elles intègrent des systèmes d’aides à la conduite comme le maintien du véhicule dans sa voie ou la gestion des distances entre les véhicules. Malgré ces assistances, le conducteur doit garder les deux mains sur le volant et rester vigilant à tout moment. Plus sécurisant et plus confortable pour la conduite peut-être, mais pas vraiment « autonome ».
Il est fort possible que la voiture « autonome » du niveau 3 arrive sur le marché en France en fin d’année 2022. Ce niveau exige une « attention circonstancielle » de la part des conducteurs. Autrement dit, le conducteur peut enlever les mains du volant mais doit se tenir prêt pour intervenir à tout moment en cas de besoin ou lorsque le véhicule sollicite son intervention. Le véhicule quant à lui gère l’accélération, le freinage, la direction et la surveillance de la route dans certaines conditions prédéfinies. Donc, dans ce type de véhicule, le conducteur doit alterner des périodes de grande vigilance et d’autres où il accorde sa confiance aux automates de conduite. Pas simple….
Car il faut faire attention aux excès de confiance dans les voitures dites « autonomes ». Selon une étude de la Fondation MAIF menée avec l’université de Strasbourg et la Fondation Vinci, il faut en moyenne 4,5 secondes pour reprendre le volant - soit une distance de 130 m ! Une nouvelle étude en collaboration avec le CNRS et Aix-Marseille Université prouve que le temps de la reprise en main augmente avec la durée de la conduite autonome.
Restons vigilants envers l’hypovigilance
Le risque d’hypovigilance est également accru au volant d’un véhicule de niveau 3. Rester passif au poste de conduite sans vraiment se concentrer sur la route augmente le risque de l’endormissement au volant et cela pose clairement un problème de sécurité. La conduite « douce » entraine la somnolence du conducteur.
Seriez-vous prêt à faire confiance à un véhicule autonome ou presqu’autonome ? Découvrez le panorama des articles de la Fondation MAIF sur les voitures autonomes et les risques associés !
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- Confirmation : les voitures 100 % autonomes ne sont pas pour demain
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