Boire ou conduire, il faut choisir ! Faites comme Camille, suivez le bon exemple !
Créé en 2016, modifié le 15/04/24
Cette vidéo s'inspire d'une recherche qui démontre que les jeunes ne s'identifient pas aux conducteurs imprudents et que les messages "descendants" ont peu d'effets. Pour initier un changement d'attitude, mieux vaut un pair prudent avec des comportements vertueux qu’une mère autoritaire !
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L’alcool au volant et les jeunes conducteurs
Le risque d’accident mortel sur la route se multiplie par 17,8 chez les conducteurs en état d’ébriété. (Source Sécurité routière)
Chaque année, les conducteurs qui prennent la route après avoir bu sont à l’origine d’environ 30% de la mortalité routière selon la sécurité routière. 25 % des jeunes conducteurs impliqués dans un accident mortel en 2022, avaient un taux d’alcool de plus de 0.5g/l de sang. La plupart du temp, Il s’agit de conducteurs de véhicule 4 roues et, dans 9 cas sur 10, ils étaient en situation de délit avec une alcoolémie supérieure à 0.8 g/l de sang. Mais comment faire respecter la limitation légale de l’alcool au volant lorsque 40 ans de campagnes de prévention n’ont eu que peu d’impact ?
Le manque sommeil augmente les risques d’accident au volant
Un autre facteur qui aggrave les risques au volant est la dette chronique de sommeil. Selon une étude d’Opinionway et 20 minutes en 2023, 50 % des 18 à 30 ans interrogés déclarent dormir moins de sept heures par nuit en semaine, 10 % se disent insomniaques et 67 % souffrent régulièrement de troubles de sommeil. Or, une privation de sommeil de 27 h (une nuit blanche donc) induit les mêmes effets négatifs équivalents à ceux associés à un taux d’alcool de 0.8g/l dans le sang, soit presque 2 fois la limite légale au volant, et 4 fois supérieur au taux d’alcool pour les détenteurs du permis de conduire probatoire !
Une nouvelle façon de créer des campagnes de prévention ?
La recherche menée par l’Université de Strasbourg montre clairement que les campagnes de prévention contre l’abus de l’alcool seraient plus efficaces mettant en scène des exemples de comportements prudents. C’est-à-dire en présentant des conducteurs qui prennent des boissons sans alcool avant de prendre le volant. En revanche, la mise en scène de comportements négatifs est à éviter. En effet, l’étude démontre que les sujets, en l’occurrence de jeunes adultes, ne s’identifient pas avec quelqu’un qui se comporte mal.
Qui se ressemble, s’assemble !
La sensibilisation aux risques par les pairs prudents est aussi une méthode plus douce, non-autoritaire et donc plus efficace pour changer des comportements. La comparaison sociale positive sans culpabilisation pourrait donc être un angle d’approche fructueux pour des futures campagnes de prévention contre l’abus d’alcool au volant.
Découvrez la présentation Alcool et Dette de sommeil issu du projet !
