Une boule à neige pour expliquer comment la tête réagit en cas d’accident à vélo ou à moto ? Pourquoi pas !
C'est quoi la chionosphérophilie ? Episode 2 – CKFD
Si vous aimez les boules à neige, vous allez adorer les explications de Franck et Didier qui montrent qu'en cas de mouvement linéaire rien ne se passe, ou presque, dans une boule à neige.
En revanche, le moindre mouvement en rotation crée un véritable blizzard ! La boule à neige illustre ce qu’il se passe dans les têtes, et surtout pour les cerveaux qu'elles protègent, en cas de choc.
Aujourd’hui, il est possible de mieux protéger nos têtes, à vélo, ou à moto, avec des casques qui intègrent les chocs qui mettent la tête en rotation. Découvrez EuroNcasque !
Un des projets phares financés par la Fondation MAIF, EuroNcasque est l’aboutissement de plusieurs années de recherche par le laboratoire I-Cube de l’Université de Strasbourg mené par le Professeur Rémy Willinger. Ce projet a même dépassé nos attentes avec :
- la création d’un observatoire militant pour une meilleure protection de la tête des usagers des 2-roues ;
- l’évolution dans les tests normatifs des casques moto.
Les tests sur casques plus réalistes
Le banc test avec son enclume oblique permet de tester les casques de moto et de vélo de façon plus réaliste et plus complète, et d’évaluer leur niveau de protection. S’en est suivie la création d’une plateforme de comparaison des casques, indépendante, qui milite pour la meilleure protection de la tête possible :CERTIMOOV. Une collaboration tripartite entre I-Cube, la Mutuelle des Motards et la Fondation MAIF, aujourd’hui CERTIMOOV a testé plus de 240 casques de vélo et de moto pour enfant et adulte.
Les tests d'homologation de casques de moto
Le banc test développé, ainsi que la plupart des recommandations du Professeur Willinger et son équipe ont également été pris en compte lors de l’écriture de la nouvelle norme d’homologation des casques de moto, ECE 22-06. Désormais, les tests normatifs comprennent des chocs à vitesses variables, mais surtout 12 nouveaux points d’impact qui prennent en compte les impacts rotationnels. Ce sont ces tests qui ont été développés par l’équipe de Strasbourg. Plus réalistes, ils tiennent compte des chocs obliques qui provoquent une mise en rotation de la tête. Cette mise en rotation peut créer des lésions cérébrales plus ou moins graves selon l’intensité du choc.
Bravo à Rémy et son équipe !
Comédien : Sébastien COUTANT - Aline et Cie
