Eléments clés de la stratégie de la Fondation MAIF

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La Fondation MAIF a été créée en 1989. Elle a donc dépassé la trentaine et se porte plutôt bien.

discussion du groupe de travail conseils d'administration et scientifique

Créé le 15/06/21, modifié le 17/04/24

Sa mission est de soutenir les recherches scientifiques de toutes natures pour mieux connaître les risques afin d’améliorer leurs préventions. Son champ d’action est large, puisqu’il va de la mobilité en général, jusqu’au risques naturels, en passant par ceux de la vie quotidienne et des loisirs, et ceux liés à l’expansion du digital dans nos vies.

Son statut de Fondation Reconnue d’Utilité Publique, souhaité par son Fondateur, l’assureur MAIF, lui confère à la fois des moyens pour agir dans le cadre de l’intérêt général mais également des contraintes comme la mise à disposition des résultats de recherche soutenues auprès du public, ou l’accès ouvert aux savoirs qu’elle a contribué à produire.

Faire face aux risques émergents

Et dans un monde qui change avec vitesse et parfois brutalité, où des risques émergent sans cesse, c’est un atout car cela lui permet de se projeter vers l’avenir, et de préparer les solutions de prévention de demain. Tout en ayant ce regard moyen terme, et cette écoute aux échos du monde, elle essaye également de sélectionner des projets qui auront de l’impact sur les personnes et les biens, aussi rapidement que possible. En effet, s’il est nécessaire de continuer à travailler sur le long terme, avec des recherches fondamentales, les besoins en prévention des risques ne peuvent pas attendre des décennies. Les besoins sont là, sous nos yeux, en lien avec le réchauffement climatique ou l’émergence des trottinettes ou des batteries électriques.

Soutenir la recherche pour prévenir les risques

C’est pourquoi nous orientons nos soutiens vers des projets assez appliqués, en lien avec notre temps, et qui apparaissent pouvoir avoir de l’impact sur la sécurité. Dans ces domaines émergents, les connaissances peuvent être partielles ou assez pauvre. Les sciences traditionnelles permettant de comprendre, mesurer et anticiper ces risques sont donc un préalable nécessaire à la recherche de solutions de prévention. C’est le cas par exemple sur la multiplication des usages des batteries Li-Ion, objet de notre dernier appel à projet, puisque la dimension prévention a été très peu développée pour favoriser les transitions énergétiques.

Agir sur les comportements 

Dans d’autres domaines étudiés de longue date, comme les accidents de circulation routière, ou les risques naturels, les connaissances sont en général largement acquises. La prévention mise à l’œuvre depuis des années. Avec parfois des baisses d’accidents ou de sinistres qui rencontrent un plancher. Informer et sensibiliser ne suffit donc pas. Et nous travaillons aujourd’hui dans le domaine des sciences sociales et comportementale pour progresser. En effet, il s’agit alors d’agir sur les comportements, influencés par nos biais cognitifs et les architectures de choix ou les contextes de décisions. C’est un angle nouveau pour aborder la prévention des risques, mais nécessaire au regard de certains constats que nous faisons régulièrement sur l’écart qui existe entre les comportements souhaités et les comportements constatés, qu’il s’agisse de conduite, d’aménagement du territoire ou de responsabilité.

Une expertise engagée

Notre Conseil d’Administration et notre Conseil Scientifique, riches de personnalités de haut niveau, engagées, expertes scientifiques dans leurs domaines, mobilisées dans nos travaux de sélection de projets et dans leur suivi, est gage de rigueur, de sérieux et de résultats utiles.

Et d’ailleurs, leur présence régulière et participative à nos réunions est sans doute la meilleure preuve de l’intérêt de nos actions et de la pertinence des travaux soutenus.

Un réseau de diffusion développé

Nous avons également, depuis quelques années, développé des moyens pour mieux diffuser les résultats obtenus, en publiant régulièrement sur notre site Web et en développant notre présence sur différents réseaux sociaux. Ce avec un certain succès, et de nombreux visiteurs sur nos médias. Le tout avec un équilibre délicat à maintenir, entre les simplifications indispensables pour être vu sur certains réseaux sociaux et le fond que nous souhaitons conserver, dans des domaines scientifiques ou précision et rigueur sont indispensables. Et ce n’est pas toujours simple sur ces médias qui ne hiérarchisent pas l’information, entre fake news, théories complotistes, et sujets factuels issus de travaux robustes… Mais ce travail est très utile pour informer et in fine contribuer à remplir notre mission d’utilité publique.

Des projets qui impactent la vie de nos concitoyens

Avec ses moyens limités, mais néanmoins conséquents, la Fondation MAIF, par sa stratégie, son positionnement, son mode de fonctionnement centré autour des risques et de l’intérêt général, démontre années après années la pertinence de son modèle. Les travaux qu’elle soutient permettent régulièrement d’alerter, d’informer et d’améliorer la prévention des risques. Des résultats utiles, qui ont fréquemment de l’impact sur la vie des citoyens.

Quelques exemples l’illustrent :


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