« La reconnaissance d’utilité publique inscrit l’action de Fondation MAIF dans le domaine de l’intérêt général »
Il faut mieux connaître le risque pour mieux le prévenir et pour en diminuer les conséquences s’il se produit.
Cette philosophie a conduit la MAIF à créer deux institutions : Fondation MAIF, pour soutenir la recherche sur les risques et leur prévention, et l’association Prévention MAIF, pour éduquer à la sécurité tout au long de la vie.
Reconnue d’utilité publique, Fondation MAIF est dotée d’un capital de 11,4 millions d’euros, dont les revenus sont consacrés au financement de projets de recherche et à leur valorisation. Elle engage en moyenne 600 000 euros par an. Fondation MAIF soutient des projets de recherche fondamentale et appliquée dans trois domaines : les risques routiers, les risques de la vie courante et les risques naturels.
Ces recherches ont pour objet de mieux comprendre les causes et les effets des risques étudiés pour mieux les anticiper, d’analyser et de tester l’efficacité des systèmes de prévention et de protection afin de les améliorer ou d’en développer de nouveaux.
Fondation MAIF s’attache à la valorisation des connaissances acquises auprès de la communauté scientifique et des décideurs concernés : pouvoirs publics, instances de normalisation, industriels et assureurs. Elle participe aussi à la conception et à la réalisation d’outils pédagogiques de prévention et de formation qu’elle met à la disposition des éducateurs et des associations.
Projets terminés en 2012
- Analyse des activité et enrichissement des pratiques des enseignants des écoles de conduite associatives
- Réduction des risques d’incendie dans l’habitat
- Régionalisation et variabilité des événements extrêmes
- La sensibilité des modèles d’évaluation des dommages potentiels liés aux inondations
- Vulnérabilité des milieux urbanisés face aux volcans
Des perspectives scientifiques
Pour les exercices à venir, Fondation MAIF souhaite poursuivre ses efforts pour structurer, formaliser et gérer de façon plus efficiente ses appels à projet.
En continuant, bien entendu à s’appuyer sur son conseil scientifique, mais en ouvrant également ses analyses à l’expertise de scientifiques extérieurs à la fondation ayant des compétences avérées sur les sujets à l’étude. Cet enrichissement constant sera de nature à mieux comprendre les enjeux et à mieux analyser les dossiers d’appel à projet reçus.
Ces apports viendront s’intégrer au nouveau processus mis en place fin 2012 pour étudier les projets. Un processus plus formalisé qui facilitera, dès 2013, un travail plus étayé et serein du conseil scientifique et ainsi éclairera les prises de décision du conseil d’administration.
Face aux évolutions technologiques très rapides, face aux profondes mutations qui touchent notre société, et qui auront des impacts inévitables sur les facteurs de risque, la question de notre connaissance et de notre expertise sur ces transformations en cours se pose. De surcroît, dans le même esprit, le Bureau de la fondation va engager une démarche continue d’acquisition de connaissance sur les sujets émergents ayant des enjeux majeurs en matière d’évolution des risques pour les 10 ans à venir.
- Des rencontres avec des scientifiques et avec des prospectivistes.
- Des visites de laboratoires ou de secteurs de pointe dans le milieu industriel.
- La participation à des conférences ou des colloques sur les impacts des technologies de demain.
La Fondation MAIF continuera à soutenir des recherches pour mieux prévenir les accidents de la route et de la vie courante, et pour se protéger autant que possible des catastrophes naturelles. Notre ambition est de mieux valoriser les résultats de ces travaux au bénéfice de tous.
Notre souci est à la fois de mettre en place des solutions accessibles et visibles permettant d’exploiter et de mettre à disposition des citoyens et des assurés ces recherches, en nous appuyant, lorsque c’est possible, sur les nouvelles technologies, mais aussi de choisir des sujets de recherche en phase avec les mutations importantes qui transforment actuellement les modes de vie (mobilité, habitat, vieillissement…).